14 août 2006
LetterA
En toute hâte. Il se fait déjà tard et c’est la fin d’une journée malgré tout un peu sombre (je ne l’entends pas seulement au sujet du ciel). Ce soir, je suis triste sans raison. Ma tête n’est plus qu’une gare en été : trains qui arrivent, trains qui partent. Si ce n’est pas douloureux, c’est du moins bientôt et heureusement périmé. Cette calme inquiétude m’aveugle. Sauf quand ma journée subit l’influence directe de lettres arrivées de l’étranger. C’est presque à me demander comment, de joie, je me sens chassée de chez moi, quatre à quatre et au galop, pour ensuite revenir et envoyer à mon tour, des timbres sans priorité…
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