19 avril 2007
A Chefchaouen
Son paysagiste municipal était rester
longtemps à l’attendre. Enfin, il vit son bouton s’ouvrir. L’orchidée qui ne
communiquait bientôt plus avec sa mousse d’origine que par un fin et solide
pédoncule au travers duquel passait une fièvreuse circulation de sève, allait
déployer ses pétales pourpres. D’abord sur tout le jardin impérial et sur le
palais, puis sur la cité entière, ils couvrirent peu à peu les nervures de
cette terre. Soudain,
en signe d'adieux, un vent froid les arracha, pour qu’ils se dispersent dans l’éther. Dès lors, chaque
voile va cherchant son vaisseau.
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